Comme le réclamaient les membres de l’association Respecth (Respect et sauvegarde du patrimoine et de l’environnement des communes du territoire hamois), cette ancienne maison bourgeoise construite au début du XIXe siècle, appelée plus communément « l’école du Diable », ne sera pas démolie. Un bras de fer opposait depuis la fin de l’année dernière la municipalité et l’association quant à son devenir.
Au cours de ce conseil municipal, Grégory Labille, maire, a donc annoncé qu’il retirait le permis de démolir délivré le 23 janvier 2017 pour ce bâtimen situé au 33, rue du Général-Leclerc et à l’abandon depuis cinq ans.
Un consensus satisfaisant
« Ce projet de résidence pour les personnes âgées (11 logements plain pied) faisait partie de notre engagement de campagne lors des dernières élections municipales, rappelle Catherine Goubet, adjointe aux solidarités, santé seniors, handicap, insertion et habitat. En ce qui me concerne, je suis très attachée à tout ce qui touche aux personnes âgées et il me tenait à cœur de voir aboutir ce projet de construction à la place de cet immeuble. »
Aujourd’hui, l’élue se dit « contente de voir qu’il y a un consensus entre la mairie et l’association Respecth. J’avais d’ailleurs rencontré Michel Souchon, président de l’association, à ce sujet. »
Il y aura donc deux résidences pour seniors
Le projet de résidence ne se fera donc pas à cet endroit. Mais Catherine Roubet assure que le projet de résidence pour personnes âgées n’est pas abandonné. « Nous avons trouvé des bailleurs sociaux. Il nous reste à trouver un terrain pour le faire aboutir. » Catherine Goubet a été longuement ovationnée pour ses propos, par l’ensemble du conseil.
Au final, d’un projet de résidence au départ, ce sera deux projets qui se feront à terme : celui de l’association Respecth qui va racheter la bâtisse pour en faire 10 logements et celui de la municipalité sur un autre terrain. Une bonne nouvelle pour les seniors qui pourront être logés dans ces futures résidences dans un peu plus d’un an.